La lettre de la 11e circonscription

Si chaque nouvelle année est une page d’histoire en devenir, celle qui a commencé y prendra une place unique.

C’est la date du 20 janvier avec l’investiture du président Trump aux États-Unis d’Amérique qui marquera bien l’entrée politique dans l’an neuf, et souhaitons-le dans une ère nouvelle. Un monde s’éteint, un monde nouveau voit le jour.

Loin de moi l’idée de confondre cet élan avec un alignement d’intérêts, et les dernières annonces du président ne trompent pas. « Make America Great Again » est un slogan américain, il n’est pas le nôtre et nous ne serons pas épargnés par son application ; à nous de nous défendre. J’en ai profité pour relire un livre au titre évocateur, le « Défi Américain » de Jean-Jacques Servan-Schreiber, paru en 1967. On y découvre des chapitres entiers qui pourraient être transposés à notre époque, à l’heure de l’intelligence artificielle : ceux qui concernent les ordinateurs et le rachat des Machines Bull par Général Electric (déjà !) en particulier… On y note également l’aveu de l’auteur concernant le Marché Commun traîtreusement « taillé pour les USA » par les « Pères Fondateurs » ainsi que son empressement à troquer la souveraineté nationale pour l’intégration fédéraliste européenne, au motif que c’était « la » solution pour gagner la guerre économique et technologique. Or, on le voit aujourd’hui, alors que Paris abrite le sommet mondial de l’intelligence artificielle, cache misère du retard pris, l’Europe supranationale et technocratique a failli à nous donner les moyens de nous préparer efficacement à ces enjeux ainsi qu’aux enjeux militaires.

Ceux qui ont dirigé l’Europe et leurs vassaux nationaux depuis 50 ans ont fait quasiment toujours l’inverse de ce qu’il fallait faire. Prenant la couverture de défense américaine pour une aubaine d’économies, ils ont négligé leurs efforts militaires ; après s’être engagés dans les années 90 à consacrer 3% des PIB nationaux à la recherche et au développement (par ailleurs souvent liés à la dépense militaire), ils se sont contentés du strict minimum sans jamais atteindre ces objectifs. L’ouverture de la France et de l’Europe à tous les vents a eu pour effet de favoriser le capital au profit de la production et de faire la part belle aux moins-disants. Moins-disants industriels et agricoles à la faveur des multiples traités de libre-échange, moins-disants humains avec l’immigration débridée et la course à l’abaissement des coûts de main d’œuvre, plutôt que l’éducation et la productivité, c’est à dire en hypothéquant notre futur. Il est temps de changer le cours des choses, de reprendre le fil de notre grande et belle histoire !

Oui, nous sommes rassérénés par l’audace de cette nouvelle administration américaine qui, elle, mérite le « Yes We Can » d’Obama. En Occident, les hommes et femmes d’une parenthèse crépusculaire s’effacent les uns après les autres. Avec eux l’internationale globaliste et la dialectique « woke » battent en retraite. Les néo-progressistes bien-pensants sont asphyxiés par leurs propres mensonges et leurs échecs. En Europe, les leaders du nouveau monde émergent : Farage au Royaume-Uni, Georgescu en Roumanie, Kickl en Autriche, Meloni en Italie, Orbán en Hongrie, Weidel en Allemagne et bien d’autres encore. En France, le temps presse. Répondons à l’appel de Marine Le Pen ! Unissons nos forces à Jordan Bardella !

Avec toute ma considération et mes meilleurs sentiments.

Pour nous tous, Français, l’espérance immédiate est désormais portée par Marine Le Pen et Jordan Bardella. Et pour nous, compatriotes de la 11e circonscription tout particulièrement, il nous reviendra dès que possible dans les urnes d’être à l’unisson de ce monde nouveau.

Y aura-t-il dissolution de l’Assemblée nationale cette année ? Nul ne le sait, cette prérogative appartenant au chef de l’État, mais c’est encore une éventualité.

Dès lors, avec nos alliés de l’UDR d’Éric Ciotti, des organisations patriotes aussi qui voudront bien s’y associer et le soutien des électeurs, il nous appartiendra de mettre un terme au mandat de Mme Genetet, l’éphémère ministre du gouvernement Barnier siègant de nouveau parmi les députés, dont le peu d’intérêt pour les Français de sa circonscription – la nôtre – n’aura eu d’égale que l’association de son nom avec les pires errements du macronisme.

Emmanuel Macron, d’ailleurs, consultera-t-il les Français – qu’il n’a pas encore entendus semble-t-il – comme il l’a laissé entendre au soir du 31 décembre ?

Quant à nous, nous sommes prêts ! Organisons un référendum sur l’immigration, sur les traités de libre-échange, sur la place de la France en Europe, sur les institutions et « l’état de droit ». Oui, nous sommes prêts. Les Français sont prêts à dire ce qu’est leur volonté et nos compatriotes établis hors de France aussi.

Enfin, dans le respect de leur calendrier, les élections consulaires se profilent pour le printemps 2026. Elles aussi devront marquer un tournant. Cette année sera donc consacrée aussi à leur préparation et je vous invite à vous engager dès maintenant à nos côtés, soit en prenant contact directement avec moi, soit avec nos élus consulaires référents, Olivier Burlotte pour l’Europe orientale et Éric Miné pour l’Asie et l’Océanie : vous trouverez leur adresse de courriel ci-dessous.

Ensemble, partout, agissons sans tarder pour porter haut notre nation dans le monde nouveau.

Éric Miné, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Thaïlande et de Birmanie :
eric.mine@rassemblementnational.fr

Olivier Burlotte, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Russie et de Biélorussie, président du Conseil consulaire de Moscou :
olivier.burlotte@rassemblementnational.fr

Il y a 10 jours, à Montélimar, devant une salle comble, Jordan Bardella a porté un message clair : les Français n’ont pas vocation à être spectateurs du déclin, mais acteurs du redressement national. Submersion migratoire, laxisme judiciaire, matraquage fiscal, effondrement industriel : stop !

Compatriotes du Japon, comme je vous l’avais promis, j’étais parmi vous à Tokyo le 31 janvier. J’ai eu beaucoup de plaisir à vous rencontrer et à nouer des liens d’amitié avec vous. Ce voyage était ma première occasion de 2025 d’aller à la rencontre des adhérents et sympathisants de notre circonscription ; il y en aura d’autres dès que possible. Je vous le ferai savoir directement pays par pays au cours de l’année.

J’ai été tout particulièrement impressionné par la force de la culture japonaise, palpable même pour un visiteur passager, et je n’ai pu manqué de penser à la sagesse et la détermination des Japonais à préserver le rôle de l’Empereur à la tête de la nation, malgré la capitulation et la faiblesse du pays vaincu en 1945. Quel contraste avec l’acharnement de nos élites à effacer et dénigrer le passé millénaire de la France. Le Japon nous rappelle aussi que la prospérité et le bonheur sont accessibles dans un cadre national, sans soumission à des technocraties supranationales.

Je vous remercie de tout cœur de votre accueil.

Edwige Diaz, députée du Rassemblement National pour la 11e circonscription de Gironde depuis 2022, conseillère régionale et membre du Bureau exécutif du RN a été élue présidente du Groupe d’amitié France-Bruneï Malaisie à l’Assemblée nationale. Edwige est le témoin de l’intérêt que notre Groupe parlementaire porte aux Français de l’étranger et par elle c’est l’ensemble des compatriotes établis hors de France qui y ont une voix qui compte. Edwige s’est déjà engagée à venir nous rencontrer en Malaisie et au-delà dans notre circonscription. Dates à suivre.

À Paris en janvier : le 14, à l’Assemblée nationale, discours fleuve de politique générale du nouveau Premier ministre. Dépit. Le 16, au Val-de-Grâce, messe de Requiem à la mémoire de Jean-Marie Le Pen. Communion avec la France.
 

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