Communiqué de Mme Annika Bruna, Député Français au Parlement européen, membre de la commission d’enquête sur le transport des animaux
Le Royaume-Uni manifeste une réelle détermination dans le domaine de l’amélioration du bien-être animal.
Ces dernières semaines, les projets s’enchaînent pour interdire la vente d’animaux à fourrure, interdire le transbordement de viande de baleine dans les ports britanniques et surtout interdire l’exportation de bétail destiné à être engraissé ou abattu.
Jusqu’à présent, nos voisins britanniques ne pouvaient pas proscrire ces exportations qui occasionnent beaucoup de stress et de souffrance, particulièrement lors des transports à longue distance. Les règles du marché unique européen ne permettaient pas aux Etats membres de s’opposer à certaines pratiques commerciales.
Le Brexit sera donc l’occasion d’expérimenter des normes de bien-être animal très supérieures à celles d’une Union européenne lente, peu manœuvrable, où les règles du marché unique prédominent sur toute autre considération…
L’exemple britannique rendra plus difficile car plus visible cette inaction des eurocrates lorsqu’il s’agit d’améliorer la législation sur le bien-être animal.