Le BREXIT… vu de Londres…
Le 21 février dernier, le maire de Londres, Boris Johnson, a annoncé qu’il soutiendrait la sortie du Royaume-Uni lors du référendum qui aura lieu le 23 Juin.
Boris Johnson est un membre du parti conservateur au pouvoir, très populaire, et pressenti pour remplacer l’actuel premier ministre David Cameron. Un récent sondage lui donnait 40{772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015} d’opinions favorables contre 30{772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015} d’opinions défavorables. Il est perçu par les britanniques comme différent de la plupart des autres hommes politiques, plus proche des gens et plus apte à faire son travail.
On lit d’ailleurs sur le site du Daily Mail, Got to love this man.. It may all seem a bit bohemian but there is a genius to what he says. He isn’t scared to speak a few truths – so refreshing given the old School propaganda most MPs follow («Impossible de ne pas aimer cet homme. Tout ça a peut-être l’air un peu bohémien, mais il y a du génie dans ce qu’il dit. Il n’a pas peur de dire certaines vérités – si rafraichissant comparé à la propagande habituelle de la plupart des députés »)…..
Pourquoi un homme politique appartenant à un parti libéral souhaite-t-il cette sortie, allant ainsi à l’encontre du projet mondialiste ?
Boris Johnson donne plusieurs raisons :
- la perte de souveraineté du Royaume-Uni : il lui est impossible de s’opposer ou de revenir sur les lois votées par le Parlement Européen et ses citoyens ne sont pas en mesure de retirer le pouvoir à un exécutif qu’ils jugeraient incompétent. Il cite l’exemple de la Grèce dont les politiques budgétaires et économiques sont dictées depuis Bruxelles ;
- les difficultés qu’a le gouvernement britannique à contrôler l’immigration dans le cadre européen ;
- une divergence fondamentale entre l’objectif de l’Union Européenne qui est un super-état fédéral et ce que désire la population britannique.
Cette prise de position de Boris Johnson conforte les partisans du Front National dans l’idée qu’une autre Europe est possible. Celle qui respecte les identités nationales et la démocratie. Elle force aussi les électeurs habitués à se fier aux médias libéraux à se demander ce qui a motivé ce choix. Elle montre à l’ensemble des citoyens européens que la politique actuellement suivie par l’Union Européenne n’est plus acceptable, même pour le parti au pouvoir dans un pays connaissant un relatif succès économique.
Délégation du Front National – 3ème Circonscription
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