Les élections européennes de ce printemps (dimanche 9 juin) sont l’occasion d’inverser le processus de détricotage méthodique de la France entamé il y a maintenant plusieurs décennies. Il n’y en aura peut-être pas d’autres… On peut remonter loin en arrière pour trouver dans les choix funestes de nos gouvernants les premiers signes de leur capitulation et la mise de la France sous une tutelle européenne asphyxiante, mais on pense bien sûr au référendum bafoué de 2005 sur le traité constitutionnel européen et son avatar du Traité de Lisbonne, qui marquèrent incontestablement un tournant pour la France et l’Europe.

Or aujourd’hui les choses s’accélèrent, à mesure que la défiance des peuples européens grandit ; ‘pas vu pas pris’ élevé au rang de principe de gouvernement pour les fous d’Europe : ‘donnons-lui donc une présidence, une armée, un impôt, une citoyenneté, une souveraineté même ! vite !’ Et vite ils votent* le Pacte européen sur (pour) l’immigration (hier, mercredi 10 avril) à quelques semaines des élections ! La commissaire aux Affaires intérieures de l’UE le disait elle-même : ‘C’est maintenant ou jamais. Ce moment ne reviendra pas.‘ Ultime bravade ! En effet, car les peuples européens comprennent désormais que cette invraisemblable élucubration mondialiste et dictatoriale n’est pas faite pour eux, attachés aux nations forgées au fil des temps et dans lesquelles ils se reconnaissent encore et toujours.

On connait déjà les prochaines victimes françaises de cette fuite folle et effrénée vers le fédéralisme à outrance : la dissuasion nucléaire d’abord, le corps diplomatique un peu plus tard, la dilution dans l’élargissement de l’Union enfin ; mais aussi les attaques provocantes contre la langue française et notre indépendance culturelle (le lycée français de Kuala Lumpur qui fusionne avec l’école allemande !) ; France mise à mal entre les forces centrifuges européennes et nos propres abandons centripètes (Corse, Nouvelle-Calédonie et à l’envie…). Alors, ce sera adieu – et ça aura été sous notre garde ! Disons non à ce futur de nation-carte postale réduite à susciter la nostalgie des touristes curieux de ses ruines.

Car il y a une autre voie : celle qui bâtit sur les fondations solides du passé plutôt que les échafaudages doctrinaires, celle qui place en son centre les peuples plutôt que les bureaucrates, celle qui fait fructifier les atouts des nations d’Europe plutôt que de les abattre dans l’uniformité. Une voie résolument faite pour la richesse et la complexité du XXIe siècle plutôt qu’une énième version des empires idéologiques et totalitaires du XXe. Pour une France libre dans une Europe consentie : « La France revient, l’Europe revit ! »

*Note: le Rassemblement National a bien entendu voté contre le Pacte européen migration et asile ; Les Républicains et les partis présidentiels ont voté pour…
 

Dans l’attente de vous parler ou de vous revoir, 

En France comme hors de France, le Rassemblement National est proche des Français. Tractage du dimanche (17/3) aux abords d’une foire à Saint-Lubin-des-Joncherets, à l’ouest de Dreux, avec les membres de la fédération d’Eure-et-Loir (28) et M. Olivier Dubois, responsable de sa 1^e circonscription. Très bonne accueil du public dans cette commune rurale populaire où les vraies difficultés des Français sont palpables ; des familles, des retraités, des jeunes couples, beaucoup d’enthousiasme pour le 9 juin !

La 40e session de l’Assemblée des Français de l’étranger s’est tenue du 18 au 22 mars à Paris. Cette session marquait le vingtième anniversaire de l’AFE. Rappel : l’AFE rassemble les 90 délégués élus par et parmi les 442 Conseillers des Français de l’étranger (anciennement « conseillers consulaires », élus au suffrage direct par les Français établis hors de France, dernièrement en 2021). Elle se réunit deux fois par an, en séance plénière et en commissions pour travailler sur les dossiers qui affectent les Français de l’étranger.

Une noble institution, consultative, portée avec courage et obstination par les délégués pour défendre nos intérêts, en dépit des promesses ressassées et un peu creuses des ministres successifs : pensez-vous ! 3 ministres en 4 ans… ! Fraîchement nommé, M. Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger aura fait un beau discours… Mais à part les satisfecits entendus de ses affidés, l’amertume et le désenchantement de (beaucoup) d’autres délégués étaient palpables, voire éloquents.

Peu connue du public, l’Assemblée des Français de l’étranger est un relai essentiel pour les millions (1,7 millions connus, probablement 2,5 millions en tout) de Français vivant hors de France. Les progrès sont difficiles, le gouvernement traîne les pieds ; des projets importants sont au point mort, qu’il s’agisse de la résidence d’attache (et son corollaire : un dégrèvement de la taxe d’habitation), malgré le vote du Sénat, ou du recensement des entrepreneurs français hors de France (avec l’ambition de leur prêter main forte); d’autres sont promis (sic)… comme les assises de la protection sociale des Français de l’étranger, dont les conclusions ne peuvent qu’être coûteuses et donc… Budgets justement, on attend de savoir que combien le tandem Attal-Le Maire va raboter ceux consacrés aux Français de l’étranger pour trouver les 20 milliards manquants au budget national…

Les Français de l’étranger méritent mieux, la France hors de ses murs mérite mieux. Ils méritent, la France mérite, une vraie politique ambitieuse, animée d’une grande vision pour la France avec le Rassemblement National.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site internet du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

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