La lettre de la 11e circonscription

On accepte que les calculs et les coups bas soient les auxiliaires de la politique mais on ne peut qu’être écœuré par ceux des derniers jours : une avalanche de mauvaise foi et de provocations. Plus c’est gros, plus ça passe… ?!

En une semaine à peine, on a eu droit à une volée d’infamies, et j’en oublie : la stratégie de la peur agitée et le « message d’alerte » d’Anne Genetet, la censure est « anti-républicaine » nous dit le président de la République, l’accord de libre-échange Mercosur est signé dans notre dos parce que le gouvernement Barnier est tombé selon Xavier Bellamy, tandis les Socialistes et les Républicains ressuscitent l‘UMPS. Au-delà de nos frontières, autres infamies : les Roumains doivent revoter pour « défendre la démocratie » (arrière-goût de 2005 et avant-goût de 2027 ?) tandis que la Syrie envahie est une « bonne nouvelle pour le peuple syrien et pour la liberté » selon notre ministre des Affaires étrangères.  

Où sont l’honneur, la droiture ? Je ne vois que cynisme et lâcheté. Les affronts, les outrages, se multiplient. Signes et soubresauts d’un monde et d’hommes du passé en détresse terminale, oui je le crois. Apeurés sont-ils par les échos de l’élection américaine, sans doute. Mais n’en espérons pas la libération de la France par miracle, rien ne nous épargnera pas nos propres combats. On ne le voudrait d’ailleurs pas autrement… la division Leclerc ouvra jadis les portes de Paris, nous devons compter sur nos propres forces. Prenons de la graine de la Hongrie, de l’Argentine, de la Géorgie et demain de la Roumanie. Non pas des modèles en toute chose, simplement des nations qui nous rappellent qu’il n’y a pas de fatalité, que le courage paie. Une chose est claire, il s’agit bien d’un corps à corps.

Mes idéaux pour la France sont simples : la protection de son identité et de son histoire, la protection des Français et de leur liberté ; c’est-à-dire redonner aux Français la maîtrise de leur destin et l’espoir. De là renaitra la confiance, la prospérité. Comment rayonner quand on a le cœur noirci ? Encerclés par tant de traitrise et de violence, les Français aspirent au salut.

Chers amis, je sais que vous êtes nombreux à vous retrouver dans ces aspirations. Et je vous le dis avec la même simplicité : rassemblons-nous, rassemblons autour de nous. Nous avons besoin les uns des autres, et jusqu’à la victoire !

Comme toujours, je me tiens prêt et à votre disposition.

En cette période de fêtes, je tiens à vous adresser mes vœux les plus chaleureux. Que ce Noël soit pour vous et vos proches un moment de joie, de sérénité et de partage. Merci pour votre confiance et votre engagement tout au long de l’année.

Joyeux Noël à toutes et à tous !

Le Premier Ministre a choisi de recourir aux dispositions de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution en engageant la responsabilité de son Gouvernement pour imposer le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025.

La censure est précisément le corollaire de cet engagement : l’article 49 alinéa 3 stipule en effet que « le Premier ministre peut […] engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de […] financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté sauf si une motion de censure […] est votée dans les conditions prévues […] ».

Le PLFSS proposé par le Gouvernement Barnier, et le projet de loi de finance qui suivait, étaient de mauvais projets qui s’inscrivaient dans la continuité du macronisme, sans intégrer la nouvelle donne politique issue des élections européennes et législatives : trop peu de vraies économies, trop de matraquage fiscal, toujours les mêmes recettes.

Les concessions arrachées au Gouvernement Barnier par Marine Le Pen à la dernière minute étaient justement cela : des concessions et à la dernière minute. Loin des besoins structurels de changement dont la France a besoin et auquel les Français aspirent. Au final, c’est bien l’orientation générale des PLF qui était en cause et qui appelait au rejet.

Les électeurs du Rassemblement national lui ont donné un mandat de changement : des idées et des actions qui rompent avec le statu quo, pour transformer en profondeur un système devenu injuste ; capable de réformer et de mobiliser autour d’un nouveau projet pour la France.

Emmanuel Macron est responsable de la situation politique actuelle en ayant permis l’alliance contre-nature de désistements mutuels entre les macronistes et l’extrême gauche lors des dernières élections législatives.

Lui et ses premiers ministres, omnipotents de mai 2017 à juillet 2024, sont responsables du record de dette, de déficits et de prélèvements obligatoires qui mettent aujourd’hui la France en grande difficulté financière et en incapacité politique au sein de l’Union européenne.

Combien d’élections perdues et de censures faudrait-il à Emmanuel Macron pour qu’il assume son désaveu et en tire les conséquences ?

La Lettre de la 11e circonscription est de plus en plus lue, merci à vous ! N’hésitez pas à la partager autour de vous.

Les Français sont de plus en plus nombreux à quitter la France… certains même la quittent une deuxième fois après de courtes tentatives de retour… et nous savons pourquoi : insécurité galopante, dissolution de nos valeurs et fiscalité punitive. C’est avec un plaisir amer que nous les accueillons dans nos pays hôtes : nous comprenons leur choix et regrettons qu’ils y soient amenés… voici donc les huguenots et les royalistes des temps modernes, chassés d’une manière ou d’une autre, à la recherche d’un asile où reprendre le souffle… Ces départs sont autant de rejets, et pourtant, même de loin la France demeure notre nation. Si nous ne le faisons pas pour nous, faisons-le pour la France : aidez-les à nous rejoindre.

Si le ralentissement de l’activité en Chine, le conflit en Ukraine, les destinations hostiles comme le Myanmar ou l’Afghanistan, la crise au Sri Lanka ou les sanctions en Russie, en Biélorussie et en Iran, pèsent sur le flux net des Français dans notre circonscription (la 11^e) des Français de l’étranger, le rapport du Gouvernement sur la situation des Français établis hors de France au titre de l’année 2023 montre que le nombre de nos compatriotes en Australie, Corée du Sud, Laos, Malaisie, Taïwan, Thaïlande et au Vanuatu a crû d’environ 3% par rapport à 2022.

Notre circonscription législative est vaste pour une population connue de 130 000 Français environ ; elle s’étend de St Pétersbourg à Auckland, et de Tokyo à Pondichéry. Si elle comprend 50 pays dont 29 en Asie, 14 en Océanie et 7 en Europe orientale, nos compatriotes sont concentrés dans une demi-douzaine de grands ensembles (chiffres d’inscrits sur les listes électorales consulaires (LEC) sur un total de 107 000 inscrits au 1 juin 2024) : Australie, Nouvelle-Zélande et Vanuatu : 28 000 ; Japon et Corée du Sud : 10 800 ; la péninsule malaisienne avec Singapour et la Malaisie : 10 700 ; la Thaïlande : 10 600 ; Cambodge, Vietnam et Laos : 9 700 ; Hong Kong et Canton : 8 700 ; Shanghai et Pékin : 6 000. Suivent ensuite les grands archipels d’Indonésie et des Philippines : 4 800 ; Pondichéry : 4 500 ; Moscou et St Pétersbourg : 2 700 et Taiwan : 1 900.

Pourtant, 60% des Français inscrits sur les LEC de notre circonscription se sont abstenus lors des élections législatives de juin-juillet 2024 ; la victoire est donc à aller chercher autant dans la participation des inscrits que dans l’inscription de ceux qui ne le sont pas. Ces élections nous ont appris que nous pouvons compter sur de solides soutiens dans toutes ces régions ; beaucoup d’entre vous se sont manifestés auprès de nous et le font encore, désireux de participer à l’œuvre de redressement de la France. Sachez donc qu’où que vous soyez, vous avez des voisins patriotes et je serais ravi de vous mettre en relation si vous le souhaitez. Je vous engage donc à partager cette lettre ou mes coordonnées : pierre.brochet@rassemblementnational.fr

Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions ou recueillir vos commentaires. WhatsApp/ Tél : +60 12-374 3481. N’hésitez pas à partager la Lettre de la 11e Circonscription ou faites une introduction.