La grande galéjade de la tribune des 25 Nobel d’économie contre Marine Le Pen

Le journal Le Monde publie une tribune qui serait signée par 25 Nobel d’économie pour dénoncer le programme antieuropéen de Marine Le Pen. C’est une grande galéjade. On trouve parmi les signataires des Nobel qui ont formulé des critiques de fond contre l’euro et l’eurocratie. On y trouve Stiglitz qui dans ses ouvrages illustre abondamment le bien fondé des choix du FN en matière économique, sur l’État stratège. On y trouve même un Nobel, Jean Tirole auquel le FN ne s’est jamais référé, et pour cause. En tout cas, l’objectif est clair. Il s’agit d’intimider les Français, d’essayer de leur faire croire que pour l’économie, le programme du FN n’est pas à la hauteur. Pour le reste, le système a jeté l’éponge. Le retour au réel est trop fort. Il ne peut plus rien.
Mais les faits sont têtus. Et cette fois, pas plus que les autres, les économistes du Front, et Marine ne se laisseront intimidés. Par ce que eux aussi sont têtus. Et surtout, leur pensée et leur analyse sont ancrées dans le réel.
La première galéjade : Marine aurait un programme antieuropéen.
Assimiler l’Europe à l’eurocratie, c’est ça la rigueur de ces Nobel qui ne veulent pas voir leur pensée instrumentalisée ? Un peu de sérieux. Marine, le FN, les eurodéputés du Front sont pour l’Europe. Ils aiment l’Europe. Et, c’est aussi à cause de cela qu’ils souffrent de la voire défigurée par une poignée de technocrates sans âme, sans racines ; qui n’ont qu’un objectif, détruire les nations qui la composent.
Il y aurait stabilité économique et politique en Europe !
Mais où vivent ces Nobel ? Pas en Grèce. Pourquoi refusent-ils de considérer la misère qui atteint de tels sommets que nos media mainstreem ont jeté un voile pudique dessus. Pas en Espagne, pas en Italie. Pas en France où des retraités toujours plus nombreux ne peuvent plus arriver à la fin du mois. Où on trouve des millions pour loger des migrants, mais où on ferme des lits d’hôpitaux, des centres de secours. Stabilité économique disent-ils, quand on connait l’état des banques. Notamment italiennes. Mais pas que. Stabilité économique quand la France compte réellement 6.5 millions de chômeurs ?
Quelle instrumentalisation ? Lisons Stiglitz.
Les signataires de cette tribune du Monde, bien sûr largement reprise, disent avoir « des positions différentes sur les sujets complexes que sont l’union monétaire et les politiques de relance. Cependant, nos opinions convergent pour condamner cette instrumentalisation de la pensée économique dans le cadre de la campagne électorale française. » Les signataires de la tribune du Monde, se plaignent d’une instrumentalisation ! Mais quelle instrumentalisation ?

Stiglitz alerte contre l’euro.
Stiglitz est un célèbre économiste américain, Nobel d’économie en 2001. Il est le représentant le plus connu du « nouveau keynésianisme ». Il a acquis une grande notoriété à travers le monde à la suite de ses critiques sévères contre le FMI et la Banque mondiale, critiques qu’il a publiquement formulées peu après son départ de la Banque mondiale en 2000. En décembre 2016 il a publié dans le magazine Fortune un article réquisitoire « Pourquoi 2017 pourrait voir l’effondrement de l’euro. » Quelques extraits de son analyse : « L’euro a été introduit en 2002, mais les fissures de l’accord monétaire, qui a commencé en 1999, sont devenues évidentes avec la crise financière mondiale de 2008….Ces pourcentages (définissant les règles de fonctionnement de l’euro) et les idées sous-jacentes n’avaient aucun fondement, ni théorique ni empirique….Or c’est la structure même de la zone euro qui a conduit à cela, comme c’était prévisible. Le marché unique, par exemple, a facilité la sortie d’argent des banques des pays les plus faibles, obligeant ces banques à contracter des prêts, affaiblissant encore les faibles…..L’Europe s’est engagée sur une corde raide, mais le danger de la corde raide c’est qu’il y a une forte probabilité que le funambule finisse par tomber par-dessus bord. ». Mais ce n’était pas sa première prise de position sur la question. Il a publié un livre : L’euro comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. Présenté ainsi par son éditeur : « Pour la première fois, Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, commet un livre sur la crise européenne et sur les impasses de l’euro comme monnaie unique. Comment en est-on arrivé à consacrer une monnaie conçue pour rapprocher les peuples et amener la prospérité et qui a fini par les diviser et plomber leur économie ? Un constat implacable de l’auteur qui propose également des solutions concrètes pour sortir de l’impasse. ». Alors, M. Stiglitz, la déstabilisation de l’Europe, le plombage de l’économie européenne, c’est le programme de Marine qui va protéger l’économie française ou c’est l’euro ?

Faut-il rappeler quelques-unes de ses positions ? Voyez ce qu’il écrit dans un ouvrage majeur, La grande désillusion. Dans ce livre, il reproche au FMI d’avoir promu la libéralisation des marchés financiers par l’élimination des règlementations stabilisatrices que de nombreux pays en développement avaient conçues pour contrecarrer la volatilité des flux de capitaux, entrants et sortants. Il remarque que l’on avance sans preuve que la réglementation entraverait l’efficacité économique. Est-ce que ce ne sont pas justement des actions qui relèvent de l’État stratège que défend Marine Le Pen ? Car aujourd’hui, on supprime tout ce qui pourrait limiter le profit des firmes multinationales, ou A-nationales comme P. de Villiers les appellent, et on impose dans le même temps toujours plus de contraintes illégitimes aux acteurs économiques. N’est-ce pas le mérite justement de Marine Le Pen de refuser de suivre des positions qui relèvent de la croyance et non de la science économique ? De mettre en place les limites nécessaires au bien commun et de restaurer les libertés légitimes. A propos de la crise asiatique de 1997, Stiglitz souligne que la libéralisation de la circulation des capitaux a été le premier élément de la crise. Et que l’Inde et la Chine sont les deux grands pays en développement qui ont le mieux résisté à la crise. Ce n’est pas un hasard s’ils disposaient d’un contrôle sur les opérations en capitaux. « Puisque les flux accélérés de capitaux, entrants ou sortants, causent de gros problèmes, qu’ils engendrent ce que les économistes appellent de « grandes externalités » et de lourds effets sur les citoyens ordinaires qui n’ont rien à voir avec ces flux de capitaux, en raison des perturbations massives que ceux-ci provoquent dans l’ensemble de l’économie, l’État a le droit et même le devoir de prendre des mesures pour y faire face. » Mais n’est-ce pas le type de mesure que veut pouvoir prendre Marine, pour protéger l’économie française et donc l’épargne des Français en restaurant notre souveraineté monétaire ? Faut-il rappeler à ces Nobel que nous sommes dans un système qui menace d’exploser à tout instant, notamment à cause des taux d’intérêts négatifs ? A quand une tribune sur le sujet ?
Quelle instrumentalisation ? Lisons Milton Friedman, Amartya Sen, Paul Krugman, James Mirrlees, Christopher Pissarides et Thomas Sargent.

Aux cinq critiques les plus anciens de l’euro, Maurice Allais, Milton Friedman, Amartya Sen, Paul Krugman et Joseph Stiglitz, dès 2013 trois noms supplémentaires de prix Nobel d’économie s’étaient ajoutés : James Mirrlees (1996), Christopher Pissarides (2010) et Thomas Sargent (2011). Thomas Sargent évoque la sortie des pays « faibles  » comme une issue à la crise actuelle. Christopher Pissarides affirme que « si l’Espagne veut se sauver, elle doit revenir à la peseta (…) d’un point de vue économique, ce serait ce qu’il y a de mieux pour tout le monde. Dévaluer la peseta de 20{772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015} et recalculer la dette et les actifs espagnols sur cette base  ». James Mirrlees affirme que « l’Espagne a besoin de quitter l’euro, revenir à la peseta et imprimer beaucoup d’argent et l’utiliser pour les investissements publics souhaitables et pour des politiques en faveur de l’emploi ». Leurs analyses, leurs points de vue, leurs recommandations sont différentes mais ils se rejoignent sur une critique de l’euro. Et jamais ils n’évoquent le « danger » du FN, ou celui de son programme économique.

Quelle instrumentalisation ? Lisons Tirole. L’ayatollah du profit et de ce qu’il appelle « l’orthodoxie économique».
Jean Tirole, prix Nobel d’économie en 2014 est un économiste français. Il aurait signé la tribune du Monde. Il serait donc parmi les économistes qui auraient des raisons de reprocher à Marine Le Pen d’avoir instrumentalisé sa pensée. On croirait rêver ! Jamais Marine ou un économiste du Front n’a fait référence à Tirole. Pourquoi ? Pour Tirole comme pour de nombreux économistes, le financement des entreprises et leur gouvernance doivent donc être envisagés avec un axiome de base : la « shareholder value » – en français, la valeur actionnariale. Plus précisément, cette théorie affirme que l’entreprise n’a d’autre vocation que de maximiser les dividendes des actionnaires ! Ce qui est une abomination, responsable de tant de souffrances et d’injustices. Le profit est une bonne chose, il est donc légitime. Le reconnaître et défendre sa juste rémunération est bien différent que d’en faire une fin ! Comme le fait Tirole quand il affirme “[…] les économistes, et du coup, le cadre et les acteurs réglementaires, ont toujours affirmé que, sur la base de prix reflétant la rareté des ressources, le management doit avoir pour objectif de maximiser la richesse des actionnaires”. Soyez tranquilles, les économistes du FN soucieux d’accorder à l’économie toute sa place, mais rien que sa place, (l’économie n’est pas une fin mais un moyen de subvenir aux besoins légitimes en biens et en services des citoyens), les économistes du FN lutteront contre cette pensée. Avec d’autant plus de force que Jean Tirole est une espèce d’ayatollah non seulement du profit, mais un ayatollah, tout court. Il est allé jusqu’à écrire une lettre à la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso, pour dénigrer ses collègues universitaires qui n’ont pas la même vision que lui de la discipline. Le but : conserver le monopole des économistes orthodoxes sur l’enseignement universitaire en disqualifiant auprès de Geneviève Fioraso le projet d’une deuxième section d’économie dans les universités françaises baptisée «Institutions, économie, territoire et société », faisant une large place non pas aux mathématiques et aux théories d’équilibre général chers aux « économistes orthodoxes », mais aux sciences sociales et politiques. Il n’y a pas si longtemps, les manuels, les cours dispensés aux étudiants étaient des cours d’économie politique. Un chef de l’État, avait pu déclarer un jour « la politique de la France ne se décide pas à la corbeille. » aujourd’hui, avec Tirole, une seule chose compte : le profit. Mais non, Messieurs du Monde, le FN n’utilise pas les travaux de Tirole, et il vous les laisse. Définitivement. Constatant d’ailleurs que vous leur faites une large place.
Non, le programme économique de Marine n’est pas faible.
Prenons un peu de hauteur. Quelle est la situation économique de la France. Allez sur la page d’accueil de Bernard Monot, stratégiste économique du Front National, http://bernardmonot.com/ il nous donne les chiffres. Considérons celui de la dette et du chômage. Sortir de l’euro ? pas bien disent-ils. Mais comment faire pour retrouver notre souveraineté monétaire ? Elle n’existe plus depuis la loi du 3 janvier 1973, la loi Pompidou-Giscard qui retire à la Banque de France le pouvoir de créer la monnaie pour le confier aux banques commerciales, dites banques de second rang. Et elle est responsable de la dette. Sans la loi de 73, « reprise » au niveau européen, notre dette, serait dérisoire. Son poids serait supportable. Certes, celui qui le dit, Michel Rocard, n’est pas Nobel d’économie, mais il a été Premier ministre de F. Mitterrand. Comment être crédible si on ne s’attaque pas au premier problème de notre économie ? S’il faut ne pas tenir compte de ce que dit Le Monde, mais que c’est bon pour l’économie française, aucun état d’âme.
La question du chômage. A partir de 1974 on constate pour la France une croissance massive du chômage, une réduction drastique des effectifs de l’industrie et une réduction très marquée de la croissance. De 1950 à 1974, pendant vingt-quatre ans le taux de chômage au sens du BIT est resté constamment inférieur à 3 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015}. De 1975 à 2005, pendant les trente années suivantes, il s’est progressivement élevé pour atteindre 12,5 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015} en 1997 et 10 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015} en 2005. Alors que de 1955 à 1974 les effectifs dans l’industrie s’étaient accrus d’environ 50.000 par an, ils ont décru de 1974 à 2005 d’environ 50.000 par an. Les effectifs de l’industrie ont atteint leur maximum d’environ 6 millions en 1974. De 1950 à 1974 le taux de croissance moyen du PIB réel par habitant a été de 4 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015}. De 1974 à 2000 le taux moyen de croissance a été de 1,6 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015} avec une baisse de 2,4 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015}, soit une diminution de 60 {772ebccb16512cc4ddd0dc5a9e8614db5173c83812d41df575a00a1c46392015}. La cause habituellement avancée pour expliquer ce changement de paradigme, est la crise générée par le choc pétrolier de 1973. Grave erreur. Pour Maurice Allais, prix Nobel d’économie, «En fait, une seule cause peut et doit être considérée comme le facteur majeur et déterminant des différences constatées entre les deux périodes 1950-1974 et 1974-2005 : la politique à partir de 1974 de libéralisation mondialiste des échanges extérieurs du GATT et de l’Organisation de Bruxelles et de la libéralisation des mouvements de capitaux dont les effets ont été aggravés par la dislocation du système monétaire international et l’instauration généralisée du système des taux de change flottants. Incontestablement l’évolution très différente de l’économie française à partir de 1974 résulte de la disparition progressive de toute protection du Marché Communautaire Européen, de l’instauration continue d’un libre-échange mondialiste, de la délocalisation des activités industrielles, et de la délocalisation des investissements financiers. » De ce constat, M. Allais tire plusieurs conclusions, toutes importantes, dont celle-ci : « Il est nécessaire de réviser sans délai les Traités fondateurs de l’Union Européenne, tout particulièrement quant à l’instauration indispensable d’une préférence communautaire. » C’est une partie du programme de Marine.

Haro sur Marine !

Il faut tirer à boulets rouges sur Marine. Toujours plus et toujours plus vite. Quitte à dire n’importe quoi. Avez-vous remarqué que l’on reproche à Marine son programme économique, qu’il est faible, ce qui s’explique d’ailleurs très bien, car il n’y a personne (dans ce domaine) autour d’elle. La pauvre ! Or celui qui cherche trouve. Et que trouve-t-il ? Par exemple cet article sur BFM du mois de mars 2017. Début de citation : « Pour Marine Le Pen (Front national) Docteur en économie et énarque franco-égyptien, Jean Messiha a un CV qui détonne (sic ! lisez la suite et vous verrez que BFM n’a pas peur de se contredire, mais il faut bien entretenir l’idée qu’au FN on a le front bas, pas de compétences, pas d’intelligence) au sein du Front national. C’est néanmoins bien lui qui a coordonné le programme de Marine Le Pen. Au Figaro, il explique avoir été séduit par la “ligne souverainiste” de la candidate frontiste et s’intéresse particulièrement à la sortie de l’euro.
Par ailleurs le FN peut compter sur les deux “têtes pensantes” du programme économique: Bernard Monot, ancien analyste chez Allianz et membre de la Caisse des dépôts et consignations, et de Jean-Richard Sulzer, agrégé d’économie et de gestion, et ancien professeur à l’université Paris-Dauphine. Selon le premier, une douzaine d’économistes aurait contribué à l’élaboration de la stratégie frontiste dans le domaine de l’économie. Parmi eux, “cinq banquiers centraux, deux de la Banque de France et trois de la Banque centrale européenne”, assure Bernard Monot. Des économistes tels que Michel Santi (économiste franco-suisse membre fondateur de l’ONG Financewatch) ou Gérard Lafay  (professeur émérite à Panthéon-Assas et partisan d’une sortie en douceur de l’euro par la France) font également partie de cette liste. » Fin de citation. Excusez du peu. Et la liste n’est pas limitative. Car, au-delà de ces personnalités se trouvent auprès de Marine, de nombreuses personnes de la société civile, notamment des chefs d’entreprise qui par leur connaissance du réel précisent, confortent l’analyse théorique réalisée par ces professeurs.

Donc Marine est mal entourée. Ou pas entourée ! Par contre F. Fillon lui va redresser la France. Et son programme économique peut rassurer les Français. C’est ce que chaque jour le Figaro par exemple raconte aux Français. Prenons ce seul critère de la disponibilité des compétences économiques. Que dit BFM dans le même article sur la question. « Pour François Fillon (Les Républicains) : Difficile de trouver des économistes qui soutiennent encore François Fillon. “Nous ne sommes clairement pas très nombreux”, reconnaît Philippe Chalmin, professeur à Paris Dauphine et grand spécialiste des matières premières. Il est notamment connu pour publier chaque année le “rapport Cyclope”, un rapport annuel ou plutôt une bible (plus de 800 pages) sur le sujet…..Philippe Chalmin reconnaît toutefois avoir été déçu par le vainqueur de la primaire à droite et au centre car “j’estimais que François Fillon tenait un discours différent par rapport à l’argent et l’exemplarité”. Mais il considère que, depuis, le candidat de la droite a “battu sa coulpe”. Philippe Chalmin entend publier une tribune pour convaincre les économistes de rallier sa cause. Un exercice qui, il le reconnaît est loin d’être évident. “Je suis pour le moment très déçu par certains de mes collègues pour qui j’ai pourtant beaucoup d’estime”, nous confie-t-il. ». Alors qui est pauvre en compétences économiques ? Et le nombre est une chose, la qualité une autre. Prenez point par point tout le programme économique de Marine, c’est le seul qui soit cohérent et qui considère et traite l’ensemble des questions tant nationales, qu’internationales. Analysez par exemple les programmes sur le SMI, sur les conséquences des déséquilibres des balances des paiements à court moyen et long terme. Souvenez-vous, un seul mouvement politique avait averti en 2008, avant que la crise n’arrive du risque imminent d’une crise financière majeure. C’est le FN alerté justement par Bernard Monot et Jean-Richard Sulzer, informés entre autres lors de leurs nombreuses rencontres avec des banquiers, financiers, gérants de fonds. Rencontres qu’ils ont intensifiés d’ailleurs pour préparer le jour d’après l’élection.

Non seulement, le programme économique de Marine n’est pas faible mais c’est même le seul qui soit crédible, car c’est le seul à prendre en compte l’ensemble des problèmes. Le seul qui puisse notamment protéger les Français et leur épargne.

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