Communiqué de Nicolas Bay, député français au Parlement européen, vice-président du groupe Identité et démocrati
Mardi 28, la Commission de Bruxelles annonçait fièrement avoir conclu la mise à jour de l’accord de libre-échange UE-Mexique. Pour en réduire la portée afin de protéger notre économie ? Pas du tout : cet accord va encore plus loin que le précédent et éliminera pratiquement tous les droits tarifaires sur les produits.
En pleine crise sanitaire, la Commission européenne continue de manière dogmatique à supprimer les protections douanières. La situation exceptionnelle que nous vivons a pourtant révélé que la désindustrialisation et le libre-échange nous ont dramatiquement fragilisés. Bruxelles espère faire avaler la pilule en insistant sur des clauses en faveur du climat, alors que le commerce mondialisé est – par essence même – le système le moins écologique qui soit.
Où est le commissaire Thierry Breton, l’homme d’Emmanuel Macron à Bruxelles, qui promettait de mettre en place une stratégie de réindustrialisation en Europe ? Alors que l’heure est aux protections et au localisme, l’UE poursuit sa fuite en avant globaliste au mépris de la leçon qu’est en train de lui infliger l’Histoire.