En s’alignant sur Emmanuel Macron, Valérie Pécresse renie l’héritage gaullien en matière de défense

Communiqué de Marine Le Pen

Valérie Pécresse a prononcé un discours sur la défense qui met fin à une comédie qui n’avait que trop duré : la candidate LR enterre le gaullisme qu’elle prétendait encore incarner.

Au nom du « réalisme », éternel faux-nez de l’abandon, Valérie Pécresse a reconnu « deux piliers » à sa politique : l’OTAN et la défense européenne.

Elle a dénoncé « l’orgueilleuse solitude » que serait une France libre. Elle reprend ainsi les attaques lamentables que les adversaires du Général de Gaulle lui avaient opposées en 1965. A tort ! Rarement la France ne fut aussi respectée qu’en menant de front une politique d’indépendance nationale et une diplomatie à la fois libre et loyale envers nos alliés.

La candidate veut vassaliser l’armée française au sein du commandement intégré de l’OTAN et ignorer le rôle particulier que nous garantit notre dissuasion nucléaire, les véritables piliers de l’indépendance nationale avec notre diplomatie et notre siège de membre permanent du Conseil de Sécurité.

Valérie Pécresse a déclaré que la « défense européenne » ne pouvait se faire « contre l’OTAN ou sans l’OTAN ».Sa seule ambition est donc de soumettre le continent européen aux Etats-Unis alors que la construction européenne avait toujours été présentée comme un moyen d’indépendance de nos nations, alliées mais non alignées des Etats-Unis.

Le projet que je porte est profondément gaullien. Je crois à cette « certaine idée de la France » basée sur l’équidistance, l’indépendance et la constance, qui nous permet de vivre libre pour être écoutée dans le concert des nations, d’être puissante pour être garante de la paix, d’être tout simplement française pour être fidèle « au pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde ».