L’Ecole et les Français de l’Etranger

Dans le dernier numéro du magazine de l’Union des Français de l’Etranger se trouvait un article sur l’école en complet accord avec la vision de la Fédération des Français de l’Etranger sur l’école et nous le retranscrivons ici en conséquent:

L’école, matrice de la nation
Le regard de François Barry Delongchamps, président délégué de l’Union des Français de l’Etranger.

La nation française n’est pas un fait de nature mais de culture. De là vien le rôle essentiel de l’école et de l’éducation des jeunes générations dans la formation et le renouvellement constant du peuple français. Ceci vaut aussi bien en France qu’à l’étranger, pour les enfants de plus en plus nombreux de nos compatriotes installés hors de France.
Mais ce qui se fait grâce à l’école peut aussi se défaire par elle. Il existe en effet deux conceptions de l’école qui se font concurrence. La première, qui fonde réellement le projet républicain de Jules Ferry, est d’en faire un instrument de diffusion du savoir et de la culture, autant que de l’excellence scientifique et technique, au service du progrès des individus et de la nation toute entière. Il vise à permettre à chacun d’aller le plus loin possible dans la connaissance et l’épanouissement de ses capacités. Tant qu’il a été à l’oeuvre, il a conduit à l’excellence française parmi les nations, suscitant partout l’admiration et la reconnaissance, et constituant un puissnt moteur d’intégration et de cohésion du corps social tout entier.
Mais depuis un demi-siècle, une seconde conception vise à faire de l’école un instrument de réduction des inégalités sociales. Il vise donc à empêcher les inégalités sociales de se refléter dans les résultats scolaires, quitte à faire comme si les inégalités naturelles n’existaient paset à nier tout savoir inculqué de l’extérieur. Il ne faut donc pas enseigner mais aider les enfants à s’enseigner eux-mêmes et encourager chacun à refaire pour son compte le parcours déjà accompli par toute l’humanité en niant le bénéfice des connaissances acquises par les générations précédentes. On exclura donc la légitimité de toute transmission extra-scolaire, de même que les matières et les méthodes supposées favoriser les classes dites “favorisées”. On finira par donner le baccalauréat à tout le monde et à sélectionner par tirage au sort pour entrer à l’Université. Hallucinant retour de l’obscurantisme, et sinistre bouffonnerie ! Comment s’étonner qu’au bout d’un demi-siècle de ce régime, la France soit en voix de déculturation, de désintégration sociale et de désespoir collectif ?
On peut espérer que la première conception de l’école va l’emporter à nouveau, celle qui a tant fait pour notre belle nation, et dont l’éclipse nous a tant coûté.
L’école doit retrouver sa mission éducative. Chacun doit pouvoir y accéder sans obstacle lié à la situation des parents mais elle n’est pas faire pour égaliser les talents. Elle est faire, tout simplement, pour faire la République et la France d’aujourd’hui.

Marine Le Pen a défendu cette vision de l’école dans son programme présidentiel, et proposé la gratuité de l’enseignement français à l’étranger. De son côté Emmanuel Macron préfère supprimer 180 postes dans l’enseignement à l’étranger:
https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/030840132412-budget-180-suppressions-de-postes-dans-les-ecoles-francaises-a-letranger-en-2018-2128209.php#xtor=CS1-31#fq19C7vPymFrWQRB.01

Français de l’étranger, sachez reconnaitre ou est votre intérêt, celui de vos enfants, et celui de la France, et rejoignez le Front National !